La « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » vient totalement réformer le secteur de la formation professionnelle. Son objectif est de permettre à chaque individu de se former durant toute sa vie active, à partir de sa préparation dans son entrée sur le marché du travail jusqu’à sa retraite en passant par des périodes ou il est en poste ou encore au chômage.

 

Pour encourager cela, il existe différentes possibilités de financement qui peuvent être activées directement par l’employé ou qui passe par le plan de développement des compétences d’une entreprise ou une administration publique.

 

A l’initiative du salarié

Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Dès l’entrée dans la vie active, chaque individu dispose d’un compte qui est alimenté au fur et à mesure de ses années de travail. Ce compte ouvre le droit de choisir parmi de nombreuses actions de formation permettant à son bénéficiaire de développer ses compétences métiers ou de savoir-être dans le cadre d’un projet d’évolution professionnelle personnel. Les actions de formations doivent être toutefois éligibles au CPF, à savoir certifiantes ou qualifiantes.

 

Jusqu’à fin 2018 valorisé en heures, le CPF s’exprime dorénavant en euros pour les salariés du secteur privé.

 

Pour les agents des services publics (titulaire ou contractuel des 3 fonctions publics État / Hospitalière / Territoriale), le CPF continue d’être valorisé en heures (24h/an jusqu’à un plafond de 120h puis 12h/an jusqu’à un plafond de 150h). Il offre un choix de formations beaucoup plus large, intégrant les formations de courtes durées, non certifiantes ou qualifiantes. Chacune des formations de CFC peut donc être financées par le CPF.

 

Infographie fonctionnement CPF pour les agents publics

 

  • Le CPF de transition professionnel, venant remplacer le CIF, permet aux salariés qui souhaite se reconvertir ou changer de métiers de suivre une formation financée par les futures Commissions Paritaires Inter Régionales (CPIR).
  • Les aides des conseils régionaux dont les règles d’attribution sont définies par chacun d’eux. Se renseigner dans son département.

 

A l’initiative de l’employeur

Le plan de développement des compétences

Chaque employeur a l’obligation d’allouer un pourcentage de sa masse salariale à un budget destiné au financement de son plan de formation. Après recueil des besoins de l’ensemble des collaborateurs, le plan de développement des compétences est élaboré en fonction des actions prioritaires définies au regard de la stratégie de l’entreprise ou de la collectivité sur plusieurs axes :

  • Formations obligatoires (SST, …)
  • Formations métier
  • Formations outils
  • Formations développement personnel : savoir-être, soft-skills

Le financement est pris en charge

  • Directement par l’entreprise ou l’administration publique
  • En totalité ou partiellement par les Opérateurs de Compétences (OPCO, ex-OPCA) en charge d’accompagner et de financer les PME/TPE. Organiser en branche d’activité, ils sont aujourd’hui au nombre de 11 OPCO. L’ANFH est l’OPCO spécifique à la fonction publique hospitalière.